L’effort des freins durant le GP
Bien que sa longueur ne dépasse celle de la piste de Melbourne que d’une centaine de mètres, le Shanghai International Circuit nécessite un recours aux freins plus important, soit près de 20 secondes par tour : cela se traduit par un temps par tour qui dépasse de 13 secondes celui qui est enregistré sur la piste australienne.
Par rapport à 2016, la décélération moyenne est en hausse, puisqu’elle est passée de 3,4 g l’année dernière à 3,5 g cette année. Cette valeur, très élevée dans l’absolu, est néanmoins inférieure à celles qui sont enregistrées dans la plupart des circuits du championnat du monde. De la ligne de départ au drapeau à damiers, chaque pilote utilise les freins près de 450 fois, exerçant ainsi une charge totale sur la pédale de plus de 40 tonnes, soit le poids de 470 femelles adultes de panda. En d’autres termes, chaque pilote exerce une charge de plus 370 kg à la minute.
Pour ce qui est de l’énergie dissipée au freinage, le Shanghai International Circuit se situe en revanche parmi les derniers du championnat du monde : durant toute la course, une voiture dissipe en moyenne au freinage une énergie équivalente à environ 124 kWh, soit la consommation journalière d’énergie électrique d’une dizaine d’habitants de Shanghai.