Dix records du MotorSport 2018 qui vous ont peut-être échappé mais auxquels ont contribué les freins Brembo

15/01/2019

 DesDes champions insatiables, de très jeunes talents, des femmes qui surpassent les hommes et des champions historiques: en 2018, le sport auto et moto nous a fait vivre d’incroyables aventures. Nous en avons sélectionné dix particulièrement marquantes, qui ont toutes un dénominateur commun: l’utilisation de freins Brembo. Les voici...

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2018 a été l’année du 5e titre mondial de Lewis Hamilton en Formule 1 et de la première saison sans victoire de Valentino Rossi avec Yamaha. Toyota a enfin réussi à remporter les 24 Heures du Mans et Ducati a rangé au garage la fameuse Panigale R bicylindre.​

 

​​​​Si certains championnats ont donné lieu à d’intenses luttes pour le titre jusqu’à la dernière seconde (comme le WRC et la Moto3), le résultat d’autres championnats étaient « courus d’avance » (Formule 1 et MotoGP). Quoiqu’il en soit, de nombreux pilotes ont enregistré des performances exceptionnelles, sans précédents dans l’histoire de leur spécialité. C’est pourquoi nous avons choisi de vous raconter les dix faits les plus marquants du sport motorisé de l’an passé. Les histoires, parfois peu connues, de dix pilotes qui, en 2018, ont établi des records, qui resteront sans doute longtemps inégalés.

 

​Évidemment, dans chaque cas cité ici, les freins ont joué un rôle essentiel: pour aller vite, il faut aussi savoir freiner fort et précisément. De plus, pour remporter une course ou un championnat, il est nécessaire de disposer d’un système de freinage qui soit fiable et résistant. Or, quand il est question de performances et de fiabilité, on peut compter sur Brembo. ​​


 

À TOUJOURS LA PREMIÈRE​

Grâce aux 3 points obtenus dans la dernière course de Magny-Cours (France), la pilote espagnole Ana Carrasco, âgée de 21 ans, s’est adjugé le championnat du monde Supersport 300. C’est la première fois qu’une femme remporte un titre mondial de moto dans une compétition ouverte aux deux sexes.​​​​

 

​Les disques en acier et les plaquettes sintérisées de sa Kawasaki Ninja 40, préparée par DS Junior Team, ont été à l’image de la championne : impeccables. Le règlement cherche en effet à limiter les coûts en interdisant les composants trop onéreux. Ana Carrasco a utilisé des composants de freinage Aftermarket, de seconde monte, étudiés pour offrir des performances optimales sur une moto de 150 kg.​​​​​


 

ATTENTION, UN SCHUMACHER PEUT EN CACHER UN AUTRE !​​

Avec une 2e place à Hockenheim (Allemagne) dans l’avant-dernière course, Mick Schumacher a remporté le championnat européen de Formule 3. Depuis 2004, aucun Schumacher n’était plus monté sur un podium à la fin d’un championnat : cette année-là, son père, Michael, s’était adjugé le 7e championnat du monde de Formule 1, le 5e d’affilée avec Ferrari. ​ 

 

​Comme Michael, qui avait tout gagné dans sa carrière en restant toujours fidèle aux freins Brembo, son fils de 19 ans s’est également imposé en 2018 en faisant confiance à Brembo. Sa Dallara gérée par Prema Theodore racing est équipée de disques en fonte de 18 mm d’épaisseur avec une ventilation traditionnelle à ailettes, 24 ou 48 selon les exigences.​​

 

 

 

LE TALENT N’ATTEND PAS LE NOMBRE DES ANNÉES​

Avec la victoire au GP du Japon, à Motegi, Marc Marquez a remporté le championnat du monde de MotoGP avec deux courses d’avance : il s’agit, pour le phénomène espagnol, du 5e titre mondial en six saisons dans la catégorie reine et du 7e toutes catégories confondues. Aucun autre pilote n’était parvenu à remporter sept championnats du monde avant ses 26 ans.​

 

Le dénominateur commun de toutes les victoires de Marquez ? Le système de freinage Brembo, même si ses caractéristiques ont changé : en 2010, quand il s’est imposé en 125, il utilisait des étriers à deux pistons et des disques en acier à douilles de fixation. En MotoGP, il utilise des disques en carbone quelles que soient les conditions, y compris en cas de pluie, et des étriers à quatre pistons.​ ​​


 

17 FOIS PREMIER !​​​​​

Bien qu’il se soit cassé la clavicule à la mi-juin, le pilote hollandais Jeffrey Herlings a archidominé le championnat du monde Mx1, en totalisant 933 points et en laissant le premier de ses concurrents à 151 points. Il a obtenu la bagatelle de 17 victoires de GP dans la même année, record sans précédent en Motocross.

 

La KTM 450 SX-F de l’écurie Red Bull Factory pilotée en 2018 par Herlings dispose d’un seul étrier avant Brembo, usiné dans un bloc d’aluminium : il s’agit d’un étrier flottant doté de 2 pistons de 24 mm. De plus, Herlings a utilisé un maître-cylindre avec réservoir intégré. ​ ​

 

 

 

QUATRE À LA SUITE POUR REA​

Depuis que Jonathan Rea a débarqué dans l’équipe Kawasaki en 2015, ses adversaires ont dû se contenter des miettes : au cours des quatre dernières saisons, le pilote d’Irlande du Nord a été victorieux dans cinquante-six courses et a remporté le championnat du monde de Superbike à quatre reprises. Aucun pilote, pas même Carl Fogarty, ne s’était adjugé quatre championnats du monde d’affilée.​

 

La collaboration entre Kawasaki et Brembo ne concerne pas uniquement la production de série : la ZX-10R de Rea est équipée d’étriers en aluminium à quatre pistons EVO, c’est-à-dire avec un diamètre des plaquettes à surface majorée par rapport aux plaquettes standard. Jonathan Rea utilise des disques en acier (les disques en carbone sont interdits depuis 1994) de 336 mm de diamètre. ​ ​​


 

ROULEZ JEUNESSE !​

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Moins de deux mois après avoir remporté la Red Bull Rookies Cup, le turc Can Oncu a fait ses débuts dans le championnat du monde Moto3 à Valence (Espagne) grâce à une invitation privilégiée. Il a démarré très fort et s’est placé en 4e position, en qualification, avant de remporter la course sur une piste détrempée. Il est ainsi devenu, à 15 ans et 115 jours le plus jeune vainqueur d’un GP.​

 

La KTM RC 250R Rookies qu’il a conduite toute l’année et la KTM RC 250GP de l’écurie Red Bull KTM Ajo ont en commun les mêmes composants de freinage: étrier de frein et maître-cylindre Brembo. L’écurie Rookies a un étrier à 4 pistons tandis que l’écurie Ajo a un double étrier de frein à 2 pistons. ​​ ​

 

 

 

DES CHÂSSIS DE FORMULE E QUI FONT DES ÉTINCELLES​​

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Pour son 5e championnat, la Formule E s’est offert les châssis Spark de seconde génération (Gen2) : la vitesse maximale est passée de 225 km/h à 280 km/h et l’accélération de 0 à 100 km/h dure maintenant à peine 2,8 secondes. De plus, pour la première fois, les pilotes ne devront pas changer de voiture aux stands car les batteries sont plus performantes.

 

C’est en raison du poids plus important des nouvelles monoplaces et de l’utilisation des freins durant toute la course que le choix s’est porté sur Brembo comme fournisseur unique des systèmes de freinage de tout le championnat : les voitures de toutes les écuries sont équipées de disques et de plaquettes en carbone, d’étriers monobloc en aluminium à 4 pistons et d’un maître-cylindre tandem à 1 étage. ​ ​


 

LA LONGUE ABSTINENCE EST TERMINÉE​​​

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​Quand en 2014, Kimi Räikkönen a retrouvé l’écurie Ferrari, il n’imaginait pas devoir attendre aussi longtemps avant de renouer avec la victoire. Il a beaucoup patienté et a finalement été récompensée au GP d’Austin, que le champion, victorieux, a dominé. Le pilote finlandais a ainsi interrompu une série de cent-douze courses sans succès.​

 

Brembo a fait ses débuts en Formule 1 en 1975 en livrant des disques en fonte à la Scuderia Ferrari. Depuis, toutes les monoplaces conçues à Maranello sont restées fidèles aux freins Brembo ; à partir de 1982, la collaboration s’est étendue aux étriers, d’abord avec le demi-étrier de frein, puis avec le monobloc. ​ ​​

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LES RALLYES PARLENT TOUJOURS FRANÇAIS​​​

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À la veille de la dernière course, en Australie, trois pilotes étaient encore en lice pour remporter le championnat du monde de rallye. C’est le pilote ayant fait preuve de plus de sang-froid, Sébastien Ogier, qui est arrivé en tête. Le français ajoute ainsi une 6e victoire à sa série de titres mondiaux remportés consécutivement, en dépassant toujours les 200 points, le seuil qui distingue les grands pilotes des très grands champions.​

 

En 2018, la Ford Fiesta WRC de l’écurie M-Sport a utilisé un système de freinage Brembo complet : pour les courses sur asphalte, la voiture était équipée de disques de 370 mm de diamètre, et sur terre de 300 mm, toujours avec la liaison « spline » entre la frette et le moyeu. Les étriers de frein étaient en aluminium et alliages spéciaux, avec un pédalier super léger. ​ ​

IL A BATTU FANGIO ET LUI-MÊME ​​

Il y a neuf ans, en remportant le championnat du monde WTCC, Gabriele Tarquini avait battu le record d’ancienneté de Juan Manuel Fangio : l’Italien était devenu champion du monde à 47 ans alors que l’Argentin y était parvenu (en F1) à 46 ans. En 2018, à 56 ans, Tarquini s’est amélioré en arrivant en tête au championnat WTCR.​

 

Et c’est avec une Hyundai i30 N TCR du BRC Racing Team que Tarquini a réussi à devancer tous ses adversaires trente courses après le début de ce tout nouveau championnat. Cette voiture, tout comme sa jumelle pilotée par Yvan Muller, seconde au championnat du monde, était équipée de disques en fonte, d’étriers en aluminium et de maîtres-cylindres de frein, tous made by Brembo. ​ ​​