Êtes-vous sûr que votre système de freinage fonctionne encore correctement ? Mini guide pour vous en assurer

14/07/2017

 Cinq questions pour comprendre s’il est temps de remplacer les disques, les plaquettes ou d’autres composants du système de freinage.

Les vacances sont là et des millions de familles vont déferler sur les routes pour rejoindre leurs lieux de villégiature préférés. Que vous aimiez la mer, la montagne ou les villes d’art, il est conseillé, avant de partir, de vous assurer que le système de freinage de votre véhicule est en parfait état de marche.
C’est pourquoi Brembo répond ci-dessous à 5 questions sur l’entretien du système de freinage de votre véhicule. Indications utiles toute l’année, et tout particulièrement avant de partir en voyage.

 

 
  1. 1) Quelle différence y a-t-il, en termes de puissance et de distance de freinage (en mètres), entre un système de freinage parfaitement efficace et un système qui aurait atteint la limite de remplacement obligatoire des disques et des plaquettes ?

 

La différence n’est pas quantifiable en termes génériques car de nombreux facteurs entrent en jeu : l’état d’usure des composants de friction, le type de système de freinage et ses dimensions, ainsi que le véhicule sur lequel est installé le système de freinage. Normalement, le conducteur adapte ou compense automatiquement, en partie, la perte d’efficacité due à l’usure des freins, en modifiant son style de conduite et sa façon de freiner quand il est au volant. C’est un processus automatique dont le conducteur n’a pas réellement conscience ; quoiqu’il en soit, en cas de freinages normaux, il permet de pallier, au moins partiellement, la perte d’efficacité du système de freinage.
En revanche, en cas de freinage d’urgence ou d’utilisation des freins dans des conditions difficiles (descentes alpines), toute la puissance de freinage du système et la pleine capacité de dissiper la chaleur produite sont nécessaires.
C’est donc dans ces situations, en particulier, que la différence entre un système de freinage usé et un système en bon état sera la plus criante. Il faut aussi rappeler que des disques usés accélèrent l’usure, voire la détérioration, des plaquettes, et que le même phénomène se produit, à l’inverse, avec des plaquettes usées. L’usure des composants, quand ils sont relativement neufs, est très inférieure à l’usure constatée sur des composants déjà très usés.

Sur un système de freinage usé, la chaleur produite atteint des températures plus élevées, avec tous les problèmes que cela entraîne.

 

 
 

2)Comment vérifier si un disque n’est plus efficace ?

Malheureusement, l’efficacité du système de freinage n’est pas facile à tester. Par contre, il est aisé et conseillé d’effectuer un contrôle constant de ses composants.
S’il est conseillé de contrôler les freins tous les 15 000 à 20 000 kilomètres, il est en revanche indispensable d’effectuer le contrôle dès l’apparition de phénomènes de vibration.
Les principaux éléments qui indiquent l’usure ou la détérioration du disque ou des plaquettes sont :
• voyant de signalisation (s’il est présent et uniquement pour les plaquettes) qui s’allume ;
• bruit durant le freinage ;
• présence de vibrations ;
• présence de rayures circulaires profondes ou de fissures radiales sur la piste de freinage ;
• signes de surchauffe.

Dans certains cas, le niveau du liquide de frein peut aussi fournir des informations utiles sur l’usure des disques et des plaquettes.

En effet, quand les plaquettes et les disques s’usent, le piston de l’étrier de frein doit effectuer une course plus longue pour compenser la perte d’épaisseur du disque et/ou de la plaquette : l’absorption d’une plus grande quantité de liquide de frein fait donc baisser le niveau.


 




3) Il arrive que des taches noires, comme s’il s’agissait de morceaux de plaquette fondus, apparaissent sur la jante : à quoi cela est-il dû ? Est-ce le signe d’une plaquette de mauvaise qualité ou de plaquettes trop usées ?


Il s’agit simplement du matériau de friction usé durant les freinages. Cela n’indique pas une mauvaise qualité des plaquettes ou des freinages extrêmes.

Il s’agit simplement du produit de l’usure des matériaux de friction.

 

 
 


4) Tous les deux changements de plaquettes, beaucoup conseillent de remplacer aussi les disques. Est-ce correct ?


Il est important de rappeler que le remplacement des disques de frein doit obligatoirement s’accompagner du remplacement des plaquettes.
En revanche, il est possible de remplacer les plaquettes sans changer les disques de frein, à condition que ces derniers ne soient pas trop usés (c’est-à-dire si l’épaisseur de la piste de freinage n’est pas proche du minimum ou inférieure au minimum prévu par le fabricant et indiqué sur le diamètre extérieur du disque).
En effet, les plaquettes s’usent plus rapidement que les disques.

Normalement, la durée d’un jeu de plaquettes est moitié moindre que celle d’un disque ; le rapport de 2 à 1 peut donc être considéré comme correct dans la plupart des cas.


 

5) Est-il nécessaire de remplacer aussi les étriers de frein, et si oui quand ?

Le remplacement des étriers de frein et des autres composants hydrauliques du système de freinage (flexibles, cylindres de roue, maître-cylindre de frein) n’est pas lié à l’usure causée par la friction mais à une détérioration ou à une rupture accidentelle.

Dans ce cas, Brembo propose une gamme complète d’étriers de frein rénovés, une solution qui permet de remplacer les étriers sans devoir acheter des étriers neufs, et qui garantit la même qualité et la même sécurité que ces derniers.

 

Le procédé de rénovation des étriers prévoit en effet l’application des mêmes standards techniques rigoureux que ceux de la première monte, le nettoyage de l’étrier et le remplacement de tous les composants internes sujets à l’usure et à la détérioration.

Tous les étriers Brembo sont ensuite revêtus d’une couche de protection anticorrosion et soumis à des essais fonctionnels qui garantissent leur fonctionnement parfait. Fiables et économiquement avantageux, les étriers de frein rénovés Brembo représentent aussi un choix écoresponsable, cohérent avec les politiques de l’entreprise attentives à la réduction de l’impact environnemental, à laquelle contribue justement la rénovation du corps de l’étrier.