Avec 2 titres pilotes mondiaux remportés au cours des trois derniers championnats du monde de Formule 1, et un troisième manqué d’un cheveu en 2016, et avec le plus grand nombre de victoires en GP (10), Lewis Hamilton est l’étoile de l’ère des Power Units hybrides. De 2014 à 2016, le pilote britannique s’est adjugé 31 grands prix au cours des 3 saisons qu’il a disputées jusqu’à présent avec l’écurie Mercedes – AMG Petronas Motorsport.
Le succès est à nouveau au rendez-vous en 2017, en partie grâce aux nouveaux règlements; Lewis a en effet battu le record précédent détenu par Micheal Schumacher et totalise désormais le plus grand nombre de pole positions en Formule 1. Au volant de la Mercedes – AMG Petronas Motorsport, il décroche son quatrième titre de champion du monde, avec 9 victoires et 12 podiums.
Style de freinage
Le secret de sa vitesse sur le tour sec réside dans sa capacité à exploiter au maximum l’adhérence de la voiture en fonction des conditions du tracé, en utilisant toujours tout le potentiel de sa Mercedes. Cela le conduit souvent à aller au-delà du grip du pneumatique sur les roues avant, avec des freinages extrêmement agressifs, mais avec une gestion des blocages qu’aucun autre n’est en mesure d’égaler dans le paddock.
Un pilote moins expérimenté risquerait d’endommager irrémédiablement les pneus avant et donc de pénaliser la performance, mais Lewis situe bien les limites à ne pas dépasser. Quand l’opération est conduite à la perfection, le bénéfice est incomparable, comme lors du double dépassement réalisé simultanément sur Räikkönen et sur Ericsson au GP de Chine de 2016.
Après la première phase du freinage, le Britannique ne relâche pas complètement le frein tout de suite. Lewis continue à s’en servir pendant qu’il augmente l’angle de braquage. Cette technique, connue dans le monde entier grâce à son compatriote Jim Clark, s’appelle le trail braking. Hamilton l’a appris enfant sur les karts et privilégie, pour cette raison aussi, le survirage qui en découle souvent, contrairement au sous-virage qu’il ne digère pas.
Dès ses débuts chez Mercedes – AMG Petronas Motorsport, Hamilton a montré qu’il était à l’aise avec les systèmes de freinage de l’écurie. En qualité de fournisseur officiel de les étriers de frein, Brembo a contribué en grande partie au style de conduite de Lewis, en l’aidant à pousser la machine jusqu’à ses limites les plus extrêmes.
En Formule 1, même les systèmes de freinage doivent en effet être personnalisés pour mieux s’adapter aux points forts de chaque monoplace. C’est pourquoi Brembo, dès les phases de conception des voitures, travaille en étroite collaboration aussi bien avec l’écurie qu’avec le pilote pour tenter d’obtenir les meilleures performances possibles des étriers construits sur mesure.