DE SENNA À LAUDA, LES BLAGUES LES PLUS CÉLÈBRES DE LA F1

10/12/2021

 Imagination, intuition, coup d’œil et rapidité d’exécution. Si les pilotes de Formule 1 exploitent ces compétences sur la piste, ils s’en servent aussi, parfois, pour jouer quelques tours mémorables. Voici les meilleurs.

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Imagination, intuition, coup d’œil et rapidité d’exécution. Les pilotes de Formule 1 exploitent ces qualités sur la piste pour tenter de gagner un dixième de seconde à chaque virage… mais aussi jouer des tours à leurs collègues. 


​​Une fois le casque retiré, certains préfèrent se détendre dans les camping-cars, seuls ou en famille. D’autres, au contraire, n’ont qu’une envie: s’amuser ! Et leur divertissement favori consiste souvent à faire des blagues à leurs coéquipiers ou à d’autres membres de l’équipe. Nous avons choisi de vous raconter quelques-uns des tours les plus réussis sur et hors de la piste. ​


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Berger à Senna : c’est toujours une question de sauts​ 


Gerhard Berger est le pilote qui est resté le plus longtemps aux côtés d’Ayrton Senna : ensemble, ils ont disputé trois saisons avec la McLaren équipée de freins Brembo, de 1990 à 1992, soit un total de quarante-huit Grands Prix. Leur entente était évidente, même les moins observateurs, et nombreuses sont les anecdotes qu’ils nous ont laissées. Un jour, lors d’un vol en hélicoptère non loin du circuit de Monza, l’Autrichien avait jeté la mallette en fibre de carbone du Brésilien qui prétendait qu’elle était indestructible. Personne n’a oublié ce fameux voyage en Australie où il avait lâché une douzaine de grenouilles dans sa chambre d’hôtel.​



 

​Perez à ses ingénieurs : quand je reviens, il faut qu’on parle​


En 2011, Sergio Perez faisait ses débuts en Formule 1 avec l’écurie Sauber motorisée par Ferrari. Lors des 14 premiers GP, il n’avait marqué des points qu’à trois reprises. Au Japon, sa 17e place lors des qualifications avait immédiatement plombé son dimanche. Pourtant, grâce à deux arrêts et une utilisation judicieuse des pneus, le Mexicain était parvenu à remonter à la huitième place au 42e tour. Mais, dans le dernier tour, il s’était mis à crier par radio : « Je n’ai pas de puissance, je n’ai pas de puissance », ce qui avait déconcerté tout le monde. En franchissant la ligne d’arrivée en 8e position, il avait éclaté de rire : « Ha ha ha, je plaisantais ».​



 

Lauda à une journaliste : ne me regardez pas, je n’entends pas​


Malgré les douleurs dont il souffrait depuis son accident sur le vieux Nurburgring, le regretté Niki Lauda était un homme d’esprit et il fut le premier à remporter un championnat du monde avec des freins Brembo. À l’occasion de la sortie du film Rush, il était retourné sur les lieux de l’accident, au virage Bergwerk, avec une équipe de télévision américaine. Quand la journaliste lui avait demandé ce qu’il ressentait, il avait commencé à parler, puis avait regardé dans l’herbe et ramassé quelque chose : « Regarde ce qu’il y a là ! Mon oreille ». Le caméraman et la femme, stupéfaits, restèrent bouche bée. Il tenait en réalité un biscuit qu’il avait caché un peu plus tôt.​​



 
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Piquet à Mansell : le meilleur sur le papier​


Nelson Piquet et Nigel Mansell ont été coéquipiers en 1986 et 1987 sur la Williams Honda, qui était à l’époque la meilleure monoplace du lot. L’avant-avant-dernière course de leur collaboration a été le GP du Mexique. Lors des séances d’essai, le Brésilien avait remarqué que le Britannique s’arrêtait trop souvent, en raison de problèmes intestinaux. Il décida alors de faire disparaître le papier toilette de toutes les toilettes, mais son collègue ne s’en aperçut qu’une fois assis sur la cuvette. On raconte qu’il réagit en poussant un rugissement de lion, digne de son surnom.​



 

Alesi e Berger a Todt: un’inversione a U anzi a Y 


Après Senna, c’est Berger qui devint le compagnon de Jean Alesi, de 1993 à 1995 chez Ferrari. Le Français a raconté qu’un jour, alors qu’ils étaient à Maranello, l’Autrichien lui avait demandé de le conduire à Fiorano. Mais Alesi n’ayant pas sa voiture, ils avaient emprunté la Y10 de Jean Todt, qui était alors le directeur de l’écurie Ferrari. Par défi, Jean Alesi roula à toute vitesse, mais Berger réagit en tirant le frein à main. Tout se passait bien, jusqu’à l’entrée de la piste où ils se renversèrent. En un instant, les mécaniciens remirent la voiture sur ses quatre roues et la recouvrirent d’une bâche. 


À la fin, les deux pilotes de Ferrari s’en tirèrent avec un sérieux savon de Todt, non en raison de la valeur de sa Lancia, mais plutôt de l’usage inapproprié du frein qui aurait pu leur causer des blessures. On ne plaisante pas avec la sécurité, même quand on utilise un système de freinage Brembo. ​